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Dépasser le handicap : Bleuatopic

Présentation

handicap Dire que c'est possible de changer de cap. Malgré tous les freins, que ce soit un handicap physique ou psychologique,un handicap moral ou culturel,il est toujours possible de changer. Pas question ici d'exploit, il est question de lien, de lien à soi, de lien à l'autre par le partage et la transmission.

La vie n'est pas ce long fleuve tranquille. C'est un parcours semé d'embûches. L'existence procède d'une lutte et c'est dans ce combat qu'on se forge une individualité. Si nous ne voulons pas risquer (dé)périr face aux revers du sort et aux échecs, il nous faut réveiller ce désir de vie, développer des facultés propres, exercer notre volonté, nourrir notre joie, bref mobiliser toutes les ressources nécessaires à la construction de soi. Il faut trouer les ombres, s'alléger des fardeaux, surmonter ses petites lâchetés, survivre à ses triste songes dans le seul but de faire valoir sa singularité d'homme ou de femme aux yeux du monde. En m'appuyant sur une expérience de vie hors du commun - une chute de trente mètres dont j'ai réchappé, tenu paraplégique pendant près de 3 ans et aujourd'hui debout - je veux faire la preuve ici qu'il est possible, quelque soit le malheur qui nous accable, de se bâtir une vie, la sienne. Passer le cap du handicap est un message d'espoir à tous ceux qui ne parviennent pas à s'inventer un avenir.

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08/11/2012 à 18:33

Se laisser faire

J'ai passé près de 6 mois cloué dans un lit d'hôpital sans pouvoir me mouvoir. L'hôpital, un berceau. Berceau de la prime enfance.Alité sans l'avoir décidé, seuls une tête, des yeux et des bras mobiles, on me ballotte, on prend soin de moi, on me torche, on me lave, on me rince, on me sèche, on me change les draps souvent imbibés d'urine, on m'habille mais je suis presque tout le temps à poil, on me porte, on me couche, on ajuste mes oreillers, on me donne la becquée, on me mouche, on m'essuie le coin des lèvres, on me rase, je ne me lave pas encore les dents, je suis comme un enfant qui mourrait sans sa maman.On pourrait y voir une déchéance, pourtant il n'est point question ici de pudeur…

Santé
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